Internet, espace de liberté, d’échange et d’expression … sauf en Thailande

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Quelques semaines après avoir interdit Bitcoin (le système d’échange de monnaie décentralisé et anonyme) parce que son controle lui est impossible, devenant ainsi le 1er pays au monde à l’interdire et après avoir condamné bloggeurs et journalistes pour des articles politiques, la Thailande s’illustre encore pour sa répression sur la toile. En effet, le gouvernement thailandais vient de franchir une étape supplémentaire dans le controle du web et des sanctions appliquées pour des articles, commentaires ou partages de messages à caractère politique ou tendancieux, y compris sur les réseaux sociaux. Un internaute qui ferait un « partage » ou un « like » sur facebook sur un message politique considéré comme diffamatoire ou de nature condamnable serait passible de 5 ans de prison et 2500 euros d’amende. A l’origine de cette loi se trouve l’histoire de 4 personnes, dont un journaliste, qui ont lancé une rumeur annonçant une possible tentative de coup d’état à Bangkok, l’annonce faite via Facebook s’est propagée très rapidement et la vague d’inquiétude qui a suivi a alerté le gouvernement sur les dangers des médias sociaux. La réponse du gouvernement ne s’est pas faite attendre face à un phénomène qu’il est incapable de gérer: une censure du web et une répression accrues avec une loi dont les contours sont suffisamment flous pour condamner qui bon lui semble.

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